Je suis parti de Bâle. Abandonnant mon cher Nico pour de nouvelles aventures. Juste avant de partir, un message de Blablacar, Maialen me demande si je peux la prendre, elle et son amie, là maintenant tout de suite. Rendez à la gare de Bâle. Bon et bien mon départ se trouve précipiter pour Zurich.
Après moult guidages, erreur de route, de mauvaises directions, je récupère mes deux co-voitureuses pour la route. Deux jeunes étudiantes espagnoles qui sont parties en roadtrip depuis San Sébastian. Notre discussion varie tantôt en espagnol, tantôt en anglais. L’une des langues venant au secours de l’autre dés qu’un problème de vocabulaire apparaissait… Puis nous étions sur l’autoroute…. Sans vignette
Car pour rouler en Suisse, il faut acquérir une vignette de 40€ qui donne le droit de rouler sur les autoroutes de la confédération helvétique. Mais vu que la douane Suisse m’a dit d’aller à la prochaine Station et que je n’en ai pas croisé sur ma route…. je suis finalement arrivé à Zurich sans ce précieux sésame….
Puis bon Zurich, si je devais résumer cette ville : THUNE, POGNON…. Entre les grosses bagnoles sortie d’un Fat and Furious version Emir du Qatar [Paie ton PIB national par voiture], les blondasses top-model et super canon dedans, les mecs en costard cravate, ou mocassin à ponpon à tous les coins de rue, tu as compris que les pauvres n’ont pas leur place dans leur ville. [Puis à 10€ le sandwich, tu ne fais pas de folie non plus]. De plus le centre ville n’est constituée que de magasins de luxe…. Pour trouver le Macdo ou le petit café équitable, oublie, mec, il a rien à voir. Par contre le bar feng shui lounge à vin, il y a grave moyen enfin sans renseignement préalable, difficile de trouver le petit lieu sympa pas cher.
A part ce côté trop pleins de pognon ça déborde. La ville a quelques spots agréables. Une place qui domine la ville, des vieilles arcades, le lac et le fleuve passant à son centre rendent celle-ci agréable. L’architecture reste très allemande genre grosses pierres et gros bâtiments bien lourds et compacts. Mais reste cette impression de richesses impressionnantes.
Après mettre promener dans la ville, je décide de partir pour mon premier Airbnb, rejoindre le volontaire Dorian qui doit m’accueillir. N’ayant toujours pas la vignette, je décide d’éviter les autoroutes et de longer le lac de Zurich et ainsi profiter des paysages suisses.
Après 45 minutes de routes, j’arrive au milieu de nulle part. Mon logement est une vieille ferme occupé par des hippies. En effet ceux-ci reçoivent des volontaires pour réaliser des travaux et aménager la ferme [qui date du 15 ou 16ème siècle] ou des invités comme moi pour avoir des revenus. Bref grosse ambiance baba cool diamétralement opposée à ce que je viens de voir à Zurich.
La ferme est dans son jus. Le plafond est bas, la chaudière d’origine, le plancher penche, le tout semble avoir un long vécu derrière lui. il manque une fenêtre et mes demoiselles, le lieu regorge d’araignées, cela reste propre et tout à fait correct. L’ambiance est cool, la ferme est jolie et parsemée de petits coins où se poser [le jardin d’Eden, la grotte etc..]. Dorian m’accueille avec le sourire et je croise les autres volontaires venant de part le monde [Nouvelle Zélande, Canada etc….]. Le lieu est isolé mais il offre une vue sur le lac et les montagnes l’entourant. Les volontaires sont calmes et j’ai pu me reposer en toute quiétude dans ma chambre en lisant mon bouquin. Puis j’ai dormi comme un ange dans ma chambre.
Demain direction, le Liechtenstein.
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